Pour ce troisième jour du Nice Jazz Festival, une sèrie de concerts aussi différents qu’intéréssants. Comme notre collègue Cyril Hely traite par ailleurs du dilemme Korokoko / Ezra Collective, nous traiterons pour notre part de deux groupes phares de cette troisième soirée : Sarah Mc Kenzie et son groupe et l’Orquesta Akokan.
Sarah Mc Kenzie, tout d’abord. Accompagnée par un « all star band » dans lequel brillaient le vétéran Pierre Boussaguet à la contrebasse, Julien Alour à la trompette et au bugle, et notre compatriote azuréen Plume au sax alto, la jeune chanteuse et pianiste australienne mais désormais Londonienne d’adoption, nous ravit avec un répertoire tiré du Great American Song Book, dont un exubérant hommage à Gershwin « The George Gershwin Medley » (introduit par les fameuses premières mesures de la « Rhapsody in Blue« ) Elle interpréta également des extraits de son album à succès « Paris in The Rain » et du dernier « Secrets of my heart », dont « De Nada » , un hommage à Antonio Carlos Jobim. Un moment gracieux, rempli de charme, d’élégance et d’émotion, avec en prime les démonstrations du jeune danseuse-acrobate improvisant ses mouvements dans la fosse réservée aux photographes. Sourires…
Changement complet de style avec l‘Orquesta Akokàn, douze musiciens cubains réunis pour célébrer la culture de l’île et sa musique , particulièrement celle des années 50 : Mambo, salsa, son, sont au programme de cet orchestre tous cuivres dehors (7 soufflants !) emmenés par un chanteur bondissant José “Pepito” Gómez ; dont le physique et la gestuelle ne sont pas sans rappeler Claude Nougaro ! Un moment festif et dansant pour clore cette belle troisième journée du Nice Jazz Festival.