Que pouvait-on programmer de plus excitant pour lancer cette nouvelle saison du Nice Jazz Festival que l’une des artistes les plus demandées et courtisées actuellement : la fantastique saxophoniste anglaise Nubya Garcia ?
Dans un théâtre de Verdure joliment rempli et profitant d’un soleil de fin de journée, elle a envoûté la scène avec une énergie communicative. Accompagnée, entre autres, de l’excellent Joe Armon-Jones (qui sera également présent jeudi au sein du groupe Ezra Collective), totalement habité aux claviers et piano, ou du batteur Sam Jones, dont la capacité à changer de rythme sans déstabiliser l’audience frise la perfection.
Si vous êtes des fidèles du Jazzophone, vous savez l’attention particulière que nous portons à cette scène londonienne et aux talents qui en émergent. Avec Nubya Garcia, on retrouve cette facilité à mélanger des musiques d’horizons divers. Le passage en dub est un exemple parfait de ce bouillonnement exceptionnel. Le groupe a alterné des passages très énergiques et des moments d’une grande douceur. Vadim avait intitulé un de ses films : Et Dieu créa la femme. Hier le Nice Jazz Festival aurait pu titrer : Et le Dieu du Jazz créa Nubya.
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