#LiveReport: François Lapeyssonnie

François Lapeyssonnie , basssite et compositeur, vient présenter, dans ce deuxième Jeudi du Jazz de février, son projet Karst dont l’album est sorti fin 2023. Il est accompagné par les claviers de Gauthier Toux, Antoine Paganotti à la batterie et exceptionnellement pour cette soirée par Arno de Casanove, trompettiste du quartet Daïda, qui remplace, pour cette soirée, Zacharie Ksyk. Le Jazzophone ne pouvait manquer ce concert.

Belle ambiance jazz dès le début de ce set, la trompette lyrique -et parfois avec pédale wahwah- s’insinue dans le trio piano-basse-batterie. Bien qu’il y ai son Oberheim analogique sur la scène, Gauthier Toux se laisse beaucoup tenter par le Rhodes et surtout le Yamaha acoustique.

Antoine Paganotti n’a que deux toms et deux cymbales autour de sa grosse caisse et caisse claire mais il développe une frappe puissante.

Il entraine le groupe dans sa pulsion tout en laissant François Lapeyssonnie le loisir de se lancer dans de très belles improvisations sur sa basse Fender.

Après un passage assez rock, ils jouent le morceau “Rising Sun”, l’un des plus beau de l’album, la trompette pointée vers le haut

prend quelques belles libertés harmoniques sur une ligne de base fort gouteuse. Le thème final débute par une longue intro au piano, poétique, romantique presque, avant d’être rejoint par le groupe en mode plus groovy.

De belles compositions, arrangées avec goût, une symbiose totale du quartet où les personnalités se diaprent dans l’énergie du groupe.

Avec Photons et Karst, février nous a emmené dans de beaux univers jazz, voyons ce que mars nous fera découvrir.

Le 20/02/25 au Théâtre Alexandre III – Cannes (06)

Ecrit par Jacques Lerognon

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