#Live Report : Trio Ceccarelli-Goualch-Imbert

Les organisateurs du Peillon Jazz Festival, invite le trio formé par le batteur André Ceccarelli (il est aussi parrain du festival) le pianiste Pierre-Alain Goualch et le contrebassiste Diego Imbert. En prélude au concert, Alban et Thomas, les deux directeurs artistiques ainsi que Monsieur le Maire et son adjoint présentent le programme du festival au public.

Les trois musiciens rejoignent la scène tout souriant. A leur programme, Porgy & Bess, le fameux opéra de George Gershwin qu’ils ont adapté pour leur trio jazz, (Trebim Music -2021).

Ils jouent l’album, sans forcément respecter l’ordre chronologique de l’intrigue de DuBose Heyward, comme nous le précise le pianiste. Tous les deux ou trois morceaux, Pierre-Alain Goualch nous narre une petite anecdote sur l’enregistrement de l’album ou sur l’opéra lui-même: les démêlés de Porgy et Bess, le retour de l’amoureux éconduit, la fin tragique ou les échanges tard dans la nuit : »tiens si on partait de ce rythme pour l’intro… »

Vers le milieu du concert arrive Summertime, le thème que tout le monde connait même si on ne le replace pas toujours dans cet opéra. Il existe plus de 80 000 versions de ce standard apprend-on. Et, dans celle de ce soir, le fameux thème est joué par Diego Imbert

sur le rythme des balais de Dédé Ceccarelli alors que le pianiste se régale dans un solo tout en swing. Les trois compères se fréquentent depuis des années, amitiés et complicités sont les puissants moteurs de leur musique. Hélas, la fin arrive vite, trop vite mais après une courte fausse sortie, ils reviennent interpréter une chanson, non plus de Gershwin mais de Claude Nougaro : « L’amour sorcier » avec ses trois, quatre accords plaqués qui font le riff sur lequel ils vont se promener pendant quelques minutes.

On les reverra le 30 juin, sur la place Arnulf dans le cadre du Peillon Jazz Festival.

Ecrit par Jacques Lerognon

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