Enfin. La saison des festivals a vraiment débuté ce 15 juillet 2017 avec l’ouverture de la 57 ème édition de Jazz à Juan.
Pour cette édition au programme luxuriant (voir notre article consacré aux festivals de l’été), une ouverture de qualité avec tout d’abord une prestation au « Off » de Jazz à Juan sur la petite Pinède de Buckshot Gala, groupe que nous avions pu apprécier au Tremplin du Nice Jazz Festival co-organisé par La ville de Nice et Imago records & productions. Toujours cette originalité dans les compositions qui flânent entre jazz ,rock et funk, et une virtuosité certaine des musiciens, en particulier le leader du groupe, le guitariste Jacob Vacek.
Après un rafraichissement bien mérité, vu la canicule ambiante, nous nous dirigeâmes donc vers la Pinède Gould pour assister au premier concert de ce Jazz à Juan 2017 qui nous proposait Eli Degibri / Ludovic Beier, Gauthier Roubichou & Les Faiseurs de Sons / French Quarter.
Eli Degibri, reconnaissons le, fut tout à fait à la hauteur de sa réputation de meilleur saxophoniste israélien. Avec un son ample et une volubilité rappellant ceux de Sonny Rollins, il prit possession de la scène pendant 45 minutes d’une grande intensité. Accompagné d’un trio de haut niveau (Tom Oren : Piano, Tamir Shmerling : Basse Eviatar Slivnik : Batterie) il envoya set de hard-bop de toute beauté, à l’instar de son maître Hank Mobley. Un grand moment.
Oserons nous l’avouer ? Nous fûmes un peu déçus par la prestation de Ludovic Beier, Gauthier Roubichou & Les Faiseurs de Sons, car le mélange jazz manouche et hip-hop nous sembla plus être un collage artificiel qu’une véritable rencontre entre ces deux formes musicales.
Enfin vint le sommet avec le French Quarter qui rassemblait la crème de la jeune scène jazz française et réunissait Baptiste Herbin, saxophones Laurent Coulondre à l’orgue et au piano électrique Thomas Ehnco au piano, Anne Pacéo à la batterie, Sylvain Romano à la contrebasse, Airelle Besson à la trompette et Hugh Coltman au chant. Un set de toute beauté sur des compositions de chacun des membres du groupe une musique à la fois créative et enracinée, une joie de jouer absolument palpable et une complicité de tous les instants. L’avenir du jazz hexagonal est là comme nous l’avait annoncé Jean-René Palacio directeur artistique du festival dans son introduction.
Une première soirée de grande envergure; et maintenant en route vers de nouvelles aventures que nous ne manquerons de vous narrer ici.
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