Hommage à John Coltrane par les élèves du Conservatoire de Nice
Vendredi 09 février 2018 – Forum Jorge François à Nice à 20h30
Pour le cinquantième anniversaire de la mort du géant du saxophone moderne John Coltrane (23 septembre 1926 -17 juillet 1967), les élèves du Big Band du Conservatoire de Nice donneront une série de concerts dans lesquels ils interpréteront la musique de John Coltrane, avec un répertoire allant de « Blue Train » 1956) à « A love Supreme » (1964) sous la direction de Marcelo Vesozzo, professeur au Conservatoire de Nice, et avec comme soliste Jean-Marc Baccarini, professeur de saxophone dans le même établissement et spécialiste passionné de John Coltrane. (son fils s’appelle John et sa fille Naima, c’est dire°). Suite →
Joon Moon & Mey feat. JCat au Forum Nice Nord
Dans ces Nice Jazz Festival sessions qui sont un véritable mini-festival d’hiver, des spectacles vous sont proposés qui sont à la fois ancrés dans les racines et d’une grande originalité.
World Solo Legend #3 avec Keyvan Chemirani
Chaque mois, venez assister à un concert exceptionnel. Après la mémorable soirée JAZZ SOLO LEGEND avec Louis Winsberg, la Cave Bianchi à Nice vous accueille à nouveau le dimanche 11 février 2018 à 18h, pour une soirée WORLD SOLO LEGEND avec Keyvan Chemirani et Imago records & production vous accueille la veille le samedi 10 février 2018 pour un « Workshop » avec l’artiste. Suite →
Angelo DEBARRE & Gipsy Unity invite Thomas DUTRONC à l’Opera de Nice
— LE CONCERT EST COMPLET–
Nous ne proposons plus que quelques places à 11€ pour l’Amphithéatre.
#JAZZCOOKIN’ Red Beans & Rice
Plat typique et incontournable de La Nouvelle-Orléans.
« Red Beans & Ricely Yours »… une des expressions favorites de Louis Armstrong ! Cet amoureux des plaisirs terrestres avait développé un goût particulier pour les choses simples de la vie…la nourriture, les femmes et la musique. Il ne serait pas juste d’associer cet homme uniquement à son instrument…la nourriture faisait partie intégrante de sa vie, de son être et cette nourriture de l’âme était placée en haut de sa liste. Suite →
La Boîte à Musique #5
Yaël Angel « Bop Writer »
Inouïe Distribution 2017
Par Gilbert D’Alto
S’attaquer aux standards du bop et du jazz modal pour une chanteuse est déjà une gageure. Quand, de plus, on se met dans la tête de rajouter des paroles sur les improvisations qui ont illustré ces standards, la tâche devient carrément ardue. Eh bien, c’est avec brio que Yaël Angel a relevé le défi. À la fois poétesse et chanteuse, elle orne de sa voix ces fleurons que sont « So What « de Miles Davis, « Goodbye Pork pie Hat « de Charles Mingus « Lonely Woman « d’Ornette Coleman qui trouvent ici une nouvelle jeunesse en devenant des chansons.
Elle s’est bien sûr inspirée du travail d’un Jon Hendricks dont on la sait fan, mais elle apporte vraiment une touche personnelle à ce répertoire, entourée par un trio de haut vol (Olivier Hutman, piano, Yoni Zellik, contrebasse, Tony Rabeson, drums). Une réussite.
Chronique : José Caparros « A Walk in love »
Label JCCD 2017
par Gilbert D’alto
Avec son nouvel album le trompettiste toulonnais José Caparros fait la preuve de son talent, qui est grand, et de son originalité qui ne est l’est pas moins. En huit morceaux ( deux standards et six compositions originales ), José et ses compères , Michael Cheret, (saxophones), Wilhelm Coppey, (piano), Brice Berrerd, (contrebasse) , Thierry Larosa, (batterie), délivrent un hard -bop chaleureux parfois parsemé de touches modales comme le beau « Brooklyn bridge » qui témoigne de l’amour que porte José à New York (où la photo de dos de couverture a été prise). Un jazz à la fois libre et maîtrisé, complexe, mais toujours accessible; joué avec une solide technique qui permet de belles envolées lyriques et un feeling certain à la fois dans les compositions et les improvisations. « Une promenade d’amour » effectivement.
Paul Brousseau/Matthieu Metzger
Source
Label Emouvance Eabsilone-Socadisc 2017
Par Jacques Lerognon
Voilà plus de vingt ans que le pianiste Paul Brousseau (ONJ d’Olivier Benoit) et le saxophoniste Matthieu Metzger (ONJ de Daniel Yvinec, le collectif métal Klonosphère) se croisent au travers des différentes formations auxquelless ils participent, de Louis Sclavis à Marc Ducret. De cette longue amitié est venue l’envie d’enfin confronter leurs instruments, en duo acoustique. Quinze pièces écrites, improvisées, quinze climats musicaux, quinze duels à touches et clés mouchetées. Metzger explore toute la palette sonore des saxophones, du sopranino au ténor en Ut, il les pousse parfois dans leurs derniers retranchements que les lignes mélodiques, les accords bigarrés du pianiste ne peuvent pas toujours apaiser. Du jazz contemporain qui peut surprendre, voire déranger, mais qui sait aussi séduire de belle façon.
Gregory Porter « Nat King Cole & me » Blue Note / Universal 2017 par Sir Ali
Il n’avait que 5 ans quand sa mère le comparait déjà à Nat King Cole et lui faisait écouter sa musique. Depuis sa voix, ses mots et l’allure du Roi Cole sont restés les fils conducteurs de la vie et de la carrière de Gregory Porter. Aujourd’hui au sommet de sa carrière, avec ce 5e album il réalise son rêve et fait revivre ce répertoire qui fait partie de lui. Son choix des morceaux révèle les différents styles de Nat King Cole, sentimental, swinguant, latino et toujours classe. L’exactitude de son timbre et la texture de sa voix, très suave, soul et très jazz réveille l’héritage de son idole. Un album qui doit aussi son élégance à la superbe orchestration de Vince Mendoza et la présence de quelques guests comme le trompettiste Terence Blanchard.
Parmi les bijoux incontournables de cette chef d’ouvre : L.O.V.E, Mona Lisa, Smile, Quizas, Quizas, Quizas…
JEFF BECK par Jack Lalli
« Live at the Hollywood Bowl » (2 cd +1 dvd) / Rhino Entertainment 2017
Jeff Beck, guitariste prodige, a fêté ses 50 années de carrière dans la mythique salle « Hollywood Bowl » de LA. Fan de blues, et de rock’n’roll dont du guitariste Cliff Gallup (du groupe de Gene Vincent), Jeff au sein des Yardbirds explore un rock blues psychédélique. En 1967, Jeff avec son ami Rod Stewart, via le Jeff Beck Group, donne deux chefs d’œuvres : « Truth » et « Beck Ola ». Du « JBG » à « Beck Bogert Appice », notre guitariste utilise la « talking box » qui combinée à sa guitare fait parler ses cordes. Tout comme lors de sa rencontre avec Jan Hammer (ex « Mahavishnu Orchestra » cf/ : JB and J.Hammer Live), où ils fusionnent à merveille ce jazz-rock courant 70-80, sur plusieurs albums et tournées torrides… Quel plaisir de les revoir jouer ensemble en 2016 : « Freeway Jam », « Star Cycle » (un des grands moments de la soirée…. Sans oublier à ce concert l’intervention de Beth Hart, Jimmy Hall (de « Wet Willie »), Steven Tyler (Aerosmith), Billy F. Gibbons de ZZ Top et Buddy Guy Au final, une reprise de Prince : « Purple rain » toujours au top ce chef, pardon, ce Roi qui est Jeff BECK !
Kinga Glyk « Dream » Warner Music 2017 par Sir Ali
Kinga est une « Queen A» et son « Dream » est un conte de fées des temps modernes. Elle est un véritable phénomène de la basse électrique à mi-chemin entre Jaco Pastorious et Marcus Miller. Du haut de ses 20 ans, Kinga Gynk est la plus talentueuse et jeune band-leadeuse, musicienne très en vogue de la scène jazzistique Polonaise. Elle fût repérée très largement sur les réseaux sociaux, grâce à son jeu hallucinant, puis récupérée par le légendaire Warner music, sous lequel elle sort son troisième album. Avec Dream tous les atouts de cette star montante sont mis en valeur, la maitrise étonnante de son instrument, ses compositions et ses arrangements funky jazz progressif…, tout ça délivré par un groupe cosmopolite, composé du saxophoniste explosif Britannique:Tim Garland, du pianiste d’Avishai Cohen : Nitai Hershkovits et le très typique et sublime batteur New Yorkais : Gregory Hutchison.
#JAZZ & #LITTERATURE « White Jazz » de James Ellroy
S’il n’est pas à proprement parler un livre SUR le jazz, « White Jazz » en est plus que fortement imprégné. Conclusion du célèbre « Quatuor de Los Angeles » faisant suite à «L.A.Confidential » qui parlait souvent de Chet Baker & Gerry Mulligan. Suite →
#JAZZ& #LITTERATURE « Sounds Of Surprise » de Franck Médioni
Alors que l’on célèbre cette année (2017), le centenaire du premier enregistrement de jazz, (Livery Stable Blues), celui de la naissance de Monk, Dizzy Gillespie, Ella Fitzgerald et John Lee Hooker, Franck Médioni, c’est peut-être le bon moment pour faite le point sur cette musique que l’on aime. Suite →
#JAZZ&ART Histoire de la pochette de disques de Jazz année 1957-1963 (3ème partie)
Histoire de la pochette de disques de Jazz Années 1957-1963 (troisième partie)
par Jacky Ananou
Les Photos sur les pochettes.
Deux noms pour un nouveau standard de pochette, l’un est William Claxton et l’autre, le plus célèbre des designers de l’histoire du disque de jazz, s’appelle Reid Miles.
Le nom de William Claxton reste lié au jazz de la West Coast et aux labels Contemporary et Pacific Jazz. Le soleil de Californie et le bleu du Pacifique aidant, on préfère les photographies en couleurs, et les pochettes affichent des couleurs vives, qui s’opposent au jazz blanc et noir tel qu’on le représente à New York . Claxton flashe les jazzmen de Los Angeles à l’extérieur et en pleine lumière ou en action dans les clubs locaux et même dans leur propre maison.
En 1956, quand Blue Note commença à produire des LP 12″, il fallut concevoir des pochettes adaptées à ce nouveau format, Reid Miles fut recruté comme designer. Ses idées allaient contribuer à donner aux productions du label, un look moderne et original qui deviendrait l’emblème du disque de jazz dans le monde. Utilisant de façon non conventionnelle les photographies pleines de vie de Francis Wolff. Reid conçut des pochettes comme personne n’en avait jamais vu, ou elles étaient imprimées en format réduit et dans des angles bizarres sur une page blanche, ou colorées (Miles Davis Volume 2). Il arrivait aussi que Reid Miles fasse appel à d’autres artistes comme le peintre Andy Warhol qui conçut des dessins pour Kenny Burrell (Volume 2, 1956 et Blue Lights, 1958).
Aujourd’hui, ses conceptions originales sont encensées par tous et sont même à nouveau copiées par les artistes contemporains de Hip Hop ou d’Acid Jazz.
En 1960, Creed Taylor, producteur chez ABC-Paramount Records, persuada sa compagnie de créer un label jazz : Impulse! Avec ses bandes rouges et noires sur la tranche des albums, elles permettaient de les repérer dans une rangée de disques. Impulse! entra dans l’histoire et fit connaître au monde les musiques avant-gardistes d’Archie Shepp, John Coltrane, Ahmad Jamal, Pharoah Sanders, Yusef Lateef, … etc. Les pochettes d’Impulse! présentaient généralement des photographies en couleurs de musiciens prises sous des angles artistiques, parfois à contrejour. Elles sont d’une extraordinaire qualité offrant des jeux de couleurs et des contrastes fascinants pour un impact maximal. Impulse! utilisait généralement les mêmes photographes parmi lesquels on repèrera Charles Stewart et Chuck Stewart. La pochette la plus célèbre du label reste sans doute celle de « A Love Supreme. C’est le producteur Bob Thiele qui utilisa un de ses propres clichés en noir et blanc de Coltrane.
Bien que l’imagerie propre au jazz ait continué à subsister à travers son histoire et son évolution, le rock à la fin des années 60 a contribué à éroder partiellement cette spécificité.
À suivre…