Avant dernier jour du jazz, les festivités recommencent. On commence sur la scène du théâtre de verdure.
« Ladies and gentlement, merci d’accueillir Tom Ibarra »
Le jeune prodige monte sur scène. Le public est impressionné par son jeune âge et sa maitrise.
« Il a même pas 20 ans, t’imagines ?! »
Les notes de sa guitare émerveillent les petits et les grands.
« Maman je peux faire de la guitare aussi ? »
Le festival de Jazz de Nice inspire de nouvelles passions.
On enchaine sur Bilal, une scène rock et déjantée sur Masséna où chacun y donne de son plus beau déhanché pour suivre les rythmes endiablés de l’américain.
« C’est marrant on dirait Lenny Kravitz dans le style »
Il faut croire que la danse est au rendez-vous.
Une légende du jazz s’apprête à monter sur scène. Le théâtre de verdure n’attend plus que Rhoda Scott.
« Elle est pieds nus ? »
La « Barefoot Lady » (femme pieds nus) et son lady quartet commencent à jouer. Elles sont « la crème du jazz » nous précise la jazzwoman. Les têtes bougent, les sourires s’affichent sur les visages.
« Elle a pas 80 ans c’est pas possible ! »
Le festival de Jazz c’est un mix des âges que la musique réunit.
General Elektriks monte sur scène. Le public attend et est sur les starting blocks.
« Oh j’adore cette chanson ! »
Qui ne saute pas n’est pas au jazz, hey.
Pour se reposer de l’agitation, je retourne scène jazz, socca en main, prêt à rêver sur les douces notes d’Avishai Cohen.
« Tu savais qu’il existe un autre Avishai Cohen dans le jazz ? C’est fou les coïncidences ! »
Ça commence. Silence dans le théâtre plein à craquer. On laisse le maître nous éblouir.
« Il est incroyable ce barbu ! »
par Jacky et Clara Ananou