Avec une grande détermination, l’équipe du Jazzophone se rendit dans tous les lieux où sévissait la musique live le week-end dernier, pour en rendre compte à ses lecteurs.
Tout d’abord à la Salle Laure Ecard pour un concert du Philippe Villa Trio offert par le Conseil Départemental. Devant une assistance nombreuse et ravie (y compris l’équipe de La Ruche), le trio joua quelques extraits de de ses deux précédents albums « Souffle » et « Second souffle », et de nouveaux morceaux offrant des couleurs différentes, hispanisantes et orientales, grâce à l’aide d’un « loop », ce qui promet un beau troisième album, sans doute mis en chantier dès le retour du trio de la tournée qui l’amènera jusqu’au Canada.
Ensuite , passage au Shapko Bar pour y découvrir le nouveau trio du toujours sémillant Scott Allen, accompagné par Aurélien Miguel (guitare) et son frère Max Miguel (batterie) dans un répertoire Soul-funk de haut niveau, avec une grande place laissée au répertoire de Stevie Wonder, et à l’improvisation. Les danseurs ont apprécié.
Le lendemain nous prîmes le chemin de la Cave Romagnan pour le traditionnel « Jazz chez Manu » du samedi soir, de 19 à 21 h. Bien nous en prit, car officiait ce soir là Gibraltar, groupe formé à l’initiative du saxophoniste Benjamin Boutant, avec Linus Olsson, guitare, Tony Sgro, basse et Cedric Ledonne, batterie. Un groupe qui se donna à fond sur les compositions de Benjamin Boutant, possédant toutes des couleurs particulières, allant de l’oriental au reggae, en passant par le funk et le pur bop. Un régal.
Ensuite, passage au The Stage pour le trio du guitariste Pierre Bertrand, qui présente son nouvel album « Firstline » enregistré lui, en quartet. Pierre Bertrand jouera d’ailleurs en quartet à la fin du mois à la Cave Romagnan. Un beau moment de jazz mélodique.
Et le dimanche nous vit prendre notre dose de Folk-rock, au restaurant Rossopomodoro avec le duo Stéphane Benguigui (guitare et chant) et Claudio Citarella (guitare et basse). Un moment jubilatoire autour de classiques des Stones, de Dylan, des Beatles, d’Elvis…
Retour au Shapko Bar pour une découverte, la jeune chanteuse italienne Antonella Lucia, accompagnée d’un trio comprenant à la guitare Marcos Fagundes à la contrebasse Sofian El Mabrouk et Felipe Fagundes à la batterie, pour du jazz vocal et de la bossa nova interprétés avec une grande technicité, et un grand professionnalisme, surtout venant d’une si jeune personne. Grande classe, même si parfois le répertoire choisi (en gros, Jobim et le « Great American songbook ») parait un peu prévisible. Mais un moment de grande classe tout de même.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
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