Faire danser, groover, swinguer, bouger, voilà la mission que s’est assigné le Boogaloo Jazz Band, et rappeller aux gens que le jazz n’est pas (toujours) synonyme d’intellectualité, et qu’il peut aussi se danser.
Pour ce faire, Robert Amiach (saxophone ténor) a rassemblé autour de lui sept autres musiciens de grand talent, Fred D’Oelsnitz (trompette), Jo Kaiat (Orgue Hammond) Fred Luzignant (trombone) Olivier Giraudo (guitare), Jean-Marc Maudet (percussions) Stu Ritchie (batterie), et la merveilleuse Caroline Gsell au chant. Dans une Séguinière remplie à ras-bord, le groupe enchaîna les morceaux de ce jazz festif des années 50 et 60 qui a fait les beaux jours de Saint-Germain des-Près. On imaginait Brigitte Bardot soulevant sa jupette sur ces morceaux d’ Horace Silver ( « Song for my father », « Jody Grind ») , d’Herbie Hancock ( » Watermelon man « ) et même des Beatles pour un « Get Back » très « soulful » chanté par Caroline. Les danseurs ne s’y trompèrent pas, qui envahirent la piste dès le deuxième morceau… Une soirée festive, conviviale, chaleureuse, dans un endroit de rêve. Que demande le peuple ?
Et un coup de chapeau à l’association des Amis de la Séguinière qui poursuit sa courageuse programmation de dîners-concerts jazz mensuels. Et à Eric et ses petits vins de pays…